Pierre Henri Gouyon est Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle, à l’AgroParisTech, à Sciences Po (Paris) et à l’ENS Paris. Vidé...
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La vidéo discute de la convergence des technologies NBIC (neurosciences, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) et de leur appropriation par les transhumanistes pour améliorer l'humanité. Cette idée de convergence est comparée à des concepts plus anciens, tels que le génisme, qui a impliqué de nombreux scientifiques de renom au début du 20e siècle. Parmi ces scientifiques, Thomas Morgan, un généticien célèbre pour sa théorie chromosomique de l'hérédité, ainsi que d'autres figures comme Alexander Graham Bell, ont soutenu ces idées malgré leur manque de compétence directe en génétique. Le texte souligne également le rôle des physiciens qui, historiquement, ont souvent soutenu les biologistes dans leurs initiatives, parfois controversées, pour améliorer le monde. Un exemple marquant est l'histoire de la famille Jukes, utilisée pour illustrer les dangers perçus de la transmission héréditaire de traits indésirables, justifiant des mesures drastiques comme la stérilisation. La conclusion semble critiquer ces approches en mettant en garde contre les erreurs du passé et en soulignant la nécessité de ne pas répéter ces erreurs sous couvert d'amélioration humaine.