« J’ai arraché mon bracelet, il n’y a plus de bracelet et j’aimerais bien aller en prison, qu’est-ce que je dois faire ? » Il est 22h à la Direction du centre de surveillance électronique de la Fédération de la Wallonie Bruxelles. L’agent du monitoring qui a décroché le téléphone ne répond pas tout de suite, abasourdi, malgré ses 18 ans de carrière à ce poste. « Ce type de situation n’arrive pas souvent, mais régulièrement » confie-t-il. À l’autre bout du fil, celui qui vient de couper son bracelet électronique explique qu’il se dispute avec sa femme, ses enfants et que « ça ne va pas bien dans sa tête ». Mais comment en arrive-t-on à préférer le milieu carcéral au foyer familial ? En Belgique, 20% des personnes privées de liberté sont sous surveillance électronique. Elles sont contrôlées 24h/24, 7 jours sur 7. Du placement du bracelet électronique au jour de la libération, Vews s’est immergé au sein de la Direction de la surveillance électronique de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour mieux comprendre son fonctionnement. (Vews - RTBF)
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