On les a appelés les oubliés de la crise. Les personnes sans abri qui ne pouvaient pas se confiner puisqu’elles n’avaient pas de « chez soi ». Les personnes sans papier qui, même si elles ont travaillé, n’ont droit à aucune aide. Les prostituées que cette crise a plongées dans une grande précarité. Mais aussi plus généralement les femmes. Comment faire en sorte que le monde d’après, que l’après-covid-19 soit réellement plus social et solidaire? Et si on profitait de cette crise pour repenser le contrat social? Invités: Pascale Vielle, Professeure de droit social à l’UCLouvain, et Stéphane Mansy, coordinateur du Relais de La Louvière – Picardie Laïque.
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La vidéo aborde les défis rencontrés par les personnes en situation de précarité et les travailleurs sociaux pendant la période de confinement. Les restrictions sanitaires ont rendu le quotidien difficile pour les équipes et les usagers, créant une barrière entre eux. Les personnes sans-abri doivent passer leurs nuits dans des salles omnisports, ce qui complique leur accès à un abri stable. Les contrôles policiers fréquents ajoutent une couche de stress supplémentaire. Les personnes toxicomanes sont particulièrement vulnérables, avec un système immunitaire affaibli, et elles n'ont pas toujours accès aux soins de santé nécessaires. Les structures d'accueil ont été fermées ou fo...